La "vérité" autour de la notion de "mensonge".

Le problème de l'expression "tu men*s" est qu'il s'agit d'un (1) énoncé qui englobe trois (3) affirmations. En la dirigeant vers un individu, vous dites à la personne visée:

1. ce que tu affirmes n'est pas conforme aux faits ;

   
   

2. en l'affirmant, tu savais que ce n'était pas conforme aux faits ;

   
   

3. en agissant ainsi, tu avais l'intention d'induire les gens en erreur.

Le plus grand problème réside dans le point 3, où l'on interprète les intentions. L'interprétation des intentions d'une personne est particulièrement problématique, car on ne peut pas atteindre ce qui se cache dans l'esprit ou le cœur d'un individu.

Et même si l'intention dénoncée existe, la personne accusée peut la nier, car les faits ne sont pas exprimés verbalement pour que l'accusateur puisse mettre le doigt dessus. Ceci nous mène dans une spirale sans issu sur le plan technique, au-delà des questions éthiques.

Dans la notion de vérité (sauf en logique, en sciences du langage), il existe une question de jugement.